دليل تلميذ الثانوي الإعدادي ( المستشار في التوجيه عبد الحق ناصري)
الأحد 17 أبريل - 20:35 من طرف Admin
تعاليق: 0
المواضيع الأخيرة
تسجيل صفحاتك المفضلة في مواقع خارجية
Conservez et partagez l'adresse de CLUB EDUCATION sur votre site de social bookmarking
قم بحفض و مشاطرة الرابط CLUB EDUCATION على موقع حفض الصفحات
سحابة الكلمات الدلالية
Les obstacles d'apprentissage du français, langue vivante au lycée
صفحة 1 من اصل 1
Les obstacles d'apprentissage du français, langue vivante au lycée
Les obstacles d'apprentissage du français, langue vivante au lycée
La langue française occupe, en tant que matière enseignée, une place primordiale au sein du lycée marocain. En effet, couronnée d’un coefficient estimable (x4) et un volume horaire important (de 4 heures à 5 heures par semaine selon les branches), elle passe pour la première langue vivante dans l’enseignement marocain,
en l’occurrence au lycée.
Le français constitue aujourd’hui une pièce maîtresse sur l’échiquier de l’enseignement secondaire qualifiant. Il représente à la fois la bête noire pour les uns et une langue favorite pour les autres. La première catégorie s’indigne de l’invasion culturelle de cette langue « intruse » qui met la langue arabe en marge. La deuxième catégorie pense que la langue française n’a pas encore acquis le statut qu’elle mérite en tant que langue vivante par excellence.
Par conséquent, beaucoup de voix font l’écho d’une requête sollicitant de rendre hommage à cette langue en lui attribuant un statut méritoire.
Pour vous mettre au courant de cette polémique quant au statut de la langue française au lycée, nous vous proposons des extraits d’un article, publié le 08-11-2007, sur le site : www.oujdacity.net/oujda-article- 75-ar. Ce dernier met en valeur l’ambigüité du statut de la langue française en recourant à des données concrètes. Effectivement, l’auteur de l’article affirme que :
« Le statut de la langue française est ambigu et souffre de beaucoup de contradictions.
La réforme de l’enseignement inscrit la langue française parmi les matières dites secondaires. (…) Mettre sur le même pied d’égalité la langue française avec un coefficient qui varie entre 3 et 4[le coefficient s’est fixé récemment en 4 d’après une note ministérielle] avec les autres matières qui ont 2 ou moins pour coefficient c’est reconnaître explicitement que toutes les matières devant être passées en classe de première année du baccalauréat sont d’égale importance(…)
Aligner la langue française avec une masse horaire hebdomadaire de l’ordre de 4 à 5 heures parmi des matières qui n’en ont qu’une ou deux c’est faire signifier à qui veut une explication louche que malgré cela elle demeure une discipline secondaire. (…)
Inscrire la langue française en classe de première année du baccalauréat au lieu de la terminale c’est dire de manière univoque à l’élève, aux parents et aux enseignants eux-mêmes qu’après l’examen régional, le français n’a plus d’intérêt et par conséquent il doit être classé, relégué.(..). Disons-le clairement : la classe de français en terminale est une classe sans doigts. Pour eux[les élèves] tout est fini avec la fin de l’examen régional ayant sanctionné la deuxième année du baccalauréat. Ils ont déjà en main une partie du taux de réussite ou d’échec à l’examen final. Les élèves viennent avec idée (fausse ou vraie, c’est discuter) que tout est terminé, que leur sort est scellé avec l’examen régional et que leur présence en classe de français est purement formelle. (…) Que peut faire un élève dans une matière qui ne lui rapporte plus rien à l’exclusion de la maigre note du contrôle continu ? Cette note du contrôle continu, mérite-t-elle tout le sacrifice que les élèves lui accordent ? La seule présence en classe de 4 à 5 heures par semaine est déjà un lourd tribut. (…)
Mettre la langue française dans la même balance avec des matières poids plume par la masse de leur programme constitue un acte contraire au bon sens qu’il enfreint et auquel il s’oppose. (…) Que faut-il donc faire pour redresser le tort fait à la langue française en classe de première année du baccalauréat ? (…)»
Quoiqu’il fasse un semblant de plaidoyer qui s’inscrit en faveur de la langue française.
Or, la question qui se pose, c’est à quel point la langue française est- elle importante pour mériter un statut plus privilégié ? En d’autres termes, où résident l’utilité et l’importance de cette langue au milieu scolaire, notamment au lycée ?
Etant une langue vivante intégrée dans plusieurs domaines de la vie sociale, le français représente un centre d’intérêt pour tous les lycéens. En effet, même ceux qui sont faibles en la matière ne peuvent pas fermer les yeux sur le poids du français sur la balance de leur avenir.
D’après une enquête1 menée au lycée Abdellah Chefchaouni à Rabat, les enquêteurs se sont rendus compte que la quasi-totalité des lycéens de cet établissement estiment que le français est utile pour leurs études, soit une fraction de même ordre chez les garçons (85%) et chez les filles (87%).
Interrogés sur les raisons de l’utilité de cette langue, la majorité des garçons déclarent qu’ils s’y intéressent soit parce qu’elle est une « matière d’examen » (36%), soit parce que c’est « une langue d’études supérieures (31 %)- surtout pour les branches scientifiques- ; autrement dit, le français est devenu une exigence plutôt qu’une nécessité.
Cette explication semble être corroborée par le fait que le français est jugé plus utile chez les élèves de la branche scientifique (92%) que chez ceux de la branche littéraire (75%). En effet, toutes les études scientifiques supérieures sont enseignées en français. En revanche, la majorité des études littéraires supérieures se font en arabe
Certainement, l’importance du français au lycée est indéniable. Cependant, il y a une question qui se pose, voire qui s’impose : les élèves, les lycéens en particulier, parviennent-ils à maîtriser, ou au moins à comprendre la langue française ? La réponse était claire et directe dans un article de la Gazette du Maroc, publié le 09-02-2004:
Cet article affirme que: « (…) la plupart de nos étudiants et élèves [y compris les lycéens] sont loin d’être capables de parler cette langue [le français]. (…) La majorité des 40 élèves de 6ème année primaire(…) ne savaient pas formuler une seule phrase correcte en français !(…) Ce qui est plus grave, c’est que nous sommes trouvés dans la même situation mais cette fois en abordant des élèves de la classe terminale, c’est-à- dire de la dernière année préparant au baccalauréat. La plupart parlait un très mauvais français [
Extrait d'une enequête menée par les étudiants du LF 2009
La langue française occupe, en tant que matière enseignée, une place primordiale au sein du lycée marocain. En effet, couronnée d’un coefficient estimable (x4) et un volume horaire important (de 4 heures à 5 heures par semaine selon les branches), elle passe pour la première langue vivante dans l’enseignement marocain,
en l’occurrence au lycée.
Le français constitue aujourd’hui une pièce maîtresse sur l’échiquier de l’enseignement secondaire qualifiant. Il représente à la fois la bête noire pour les uns et une langue favorite pour les autres. La première catégorie s’indigne de l’invasion culturelle de cette langue « intruse » qui met la langue arabe en marge. La deuxième catégorie pense que la langue française n’a pas encore acquis le statut qu’elle mérite en tant que langue vivante par excellence.
Par conséquent, beaucoup de voix font l’écho d’une requête sollicitant de rendre hommage à cette langue en lui attribuant un statut méritoire.
Pour vous mettre au courant de cette polémique quant au statut de la langue française au lycée, nous vous proposons des extraits d’un article, publié le 08-11-2007, sur le site : www.oujdacity.net/oujda-article- 75-ar. Ce dernier met en valeur l’ambigüité du statut de la langue française en recourant à des données concrètes. Effectivement, l’auteur de l’article affirme que :
« Le statut de la langue française est ambigu et souffre de beaucoup de contradictions.
La réforme de l’enseignement inscrit la langue française parmi les matières dites secondaires. (…) Mettre sur le même pied d’égalité la langue française avec un coefficient qui varie entre 3 et 4[le coefficient s’est fixé récemment en 4 d’après une note ministérielle] avec les autres matières qui ont 2 ou moins pour coefficient c’est reconnaître explicitement que toutes les matières devant être passées en classe de première année du baccalauréat sont d’égale importance(…)
Aligner la langue française avec une masse horaire hebdomadaire de l’ordre de 4 à 5 heures parmi des matières qui n’en ont qu’une ou deux c’est faire signifier à qui veut une explication louche que malgré cela elle demeure une discipline secondaire. (…)
Inscrire la langue française en classe de première année du baccalauréat au lieu de la terminale c’est dire de manière univoque à l’élève, aux parents et aux enseignants eux-mêmes qu’après l’examen régional, le français n’a plus d’intérêt et par conséquent il doit être classé, relégué.(..). Disons-le clairement : la classe de français en terminale est une classe sans doigts. Pour eux[les élèves] tout est fini avec la fin de l’examen régional ayant sanctionné la deuxième année du baccalauréat. Ils ont déjà en main une partie du taux de réussite ou d’échec à l’examen final. Les élèves viennent avec idée (fausse ou vraie, c’est discuter) que tout est terminé, que leur sort est scellé avec l’examen régional et que leur présence en classe de français est purement formelle. (…) Que peut faire un élève dans une matière qui ne lui rapporte plus rien à l’exclusion de la maigre note du contrôle continu ? Cette note du contrôle continu, mérite-t-elle tout le sacrifice que les élèves lui accordent ? La seule présence en classe de 4 à 5 heures par semaine est déjà un lourd tribut. (…)
Mettre la langue française dans la même balance avec des matières poids plume par la masse de leur programme constitue un acte contraire au bon sens qu’il enfreint et auquel il s’oppose. (…) Que faut-il donc faire pour redresser le tort fait à la langue française en classe de première année du baccalauréat ? (…)»
Quoiqu’il fasse un semblant de plaidoyer qui s’inscrit en faveur de la langue française.
Or, la question qui se pose, c’est à quel point la langue française est- elle importante pour mériter un statut plus privilégié ? En d’autres termes, où résident l’utilité et l’importance de cette langue au milieu scolaire, notamment au lycée ?
Etant une langue vivante intégrée dans plusieurs domaines de la vie sociale, le français représente un centre d’intérêt pour tous les lycéens. En effet, même ceux qui sont faibles en la matière ne peuvent pas fermer les yeux sur le poids du français sur la balance de leur avenir.
D’après une enquête1 menée au lycée Abdellah Chefchaouni à Rabat, les enquêteurs se sont rendus compte que la quasi-totalité des lycéens de cet établissement estiment que le français est utile pour leurs études, soit une fraction de même ordre chez les garçons (85%) et chez les filles (87%).
Interrogés sur les raisons de l’utilité de cette langue, la majorité des garçons déclarent qu’ils s’y intéressent soit parce qu’elle est une « matière d’examen » (36%), soit parce que c’est « une langue d’études supérieures (31 %)- surtout pour les branches scientifiques- ; autrement dit, le français est devenu une exigence plutôt qu’une nécessité.
Cette explication semble être corroborée par le fait que le français est jugé plus utile chez les élèves de la branche scientifique (92%) que chez ceux de la branche littéraire (75%). En effet, toutes les études scientifiques supérieures sont enseignées en français. En revanche, la majorité des études littéraires supérieures se font en arabe
Certainement, l’importance du français au lycée est indéniable. Cependant, il y a une question qui se pose, voire qui s’impose : les élèves, les lycéens en particulier, parviennent-ils à maîtriser, ou au moins à comprendre la langue française ? La réponse était claire et directe dans un article de la Gazette du Maroc, publié le 09-02-2004:
Cet article affirme que: « (…) la plupart de nos étudiants et élèves [y compris les lycéens] sont loin d’être capables de parler cette langue [le français]. (…) La majorité des 40 élèves de 6ème année primaire(…) ne savaient pas formuler une seule phrase correcte en français !(…) Ce qui est plus grave, c’est que nous sommes trouvés dans la même situation mais cette fois en abordant des élèves de la classe terminale, c’est-à- dire de la dernière année préparant au baccalauréat. La plupart parlait un très mauvais français [
Extrait d'une enequête menée par les étudiants du LF 2009
مواضيع مماثلة
» Curriculum et programmes de Langue
» REPERES POUR ENSEGNER LE FRANÇAIS DANS LE CYCLE SECONDAIRE QUALIFIANT (au Maroc)
» REPERES POUR ENSEGNER LE FRANÇAIS DANS LE CYCLE SECONDAIRE QUALIFIANT (au Maroc)
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
الأربعاء 3 أغسطس - 8:59 من طرف زائر
» показать как делать различные прически
الأربعاء 3 أغسطس - 1:39 من طرف زائر
» PMD Editor For MikuMikuDance Question.?
الثلاثاء 2 أغسطس - 11:55 من طرف زائر
» How would a temp. file and file path appear if anyone registered onto a dating site?
الإثنين 1 أغسطس - 14:05 من طرف زائر
» When the first Whirlpool Duet album was released in December 2001
الأحد 31 يوليو - 22:27 من طرف زائر
» los angeles seo company
الأحد 31 يوليو - 10:32 من طرف زائر
» la forme pronominale.
الإثنين 4 يوليو - 18:35 من طرف said khadda
» cheikh imam
الخميس 9 يونيو - 13:54 من طرف زائر
» Diapos zen "Petites douceurs"
الإثنين 16 مايو - 21:30 من طرف Admin
» Un Moment Pour SOi !
الإثنين 16 مايو - 21:24 من طرف Admin