دليل تلميذ الثانوي الإعدادي ( المستشار في التوجيه عبد الحق ناصري)
الأحد 17 أبريل - 20:35 من طرف Admin
تعاليق: 0
المواضيع الأخيرة
تسجيل صفحاتك المفضلة في مواقع خارجية
Conservez et partagez l'adresse de CLUB EDUCATION sur votre site de social bookmarking
قم بحفض و مشاطرة الرابط CLUB EDUCATION على موقع حفض الصفحات
سحابة الكلمات الدلالية
Séquence autour de « La Boite à merveilles »
صفحة 1 من اصل 1
Séquence autour de « La Boite à merveilles »
Lire une œuvre intégrale romanesque dans le secondaire qualifiant
Séquence autour de « La Boite à merveilles »
Ahmed Sefrioui
MINA SADIQUI
Séquence autour de « La Boite à merveilles »
Ahmed Sefrioui
MINA SADIQUI
ENS/MEKNES
Introduction:
L’enseignement du français dans le secondaire qualifiant semble depuis le début de la réforme manquer de repères.
L’introduction d’objets d’enseignement complexes et divers, et nous pensons plus particulièrement à l’œuvre intégrale, « dérange » le professeur dans ses pratiques « courantes ».
En effet, la gestion pédagogique de l’œuvre intégrale en cours de français pose d énormes problèmes : comment à partir de cet unique et seul support intervenir sur plusieurs fronts pédagogiques et proposer diverses activités de mise en œuvre (langue, oral, écrit) sans oublier toutefois de mobiliser des connaissances d’histoire littéraire pour construire enfin une séquence tout à fait cohérente?
Réfléchir sur le dispositif didactique à associer à une œuvre intégrale rendrait sûrement accessible sa pratique scolaire.
Pour participer donc à cette réflexion que mènent quotidiennement les enseignants du secondaire qualifiant, nous proposons cette brève contribution, un appui à une réforme toujours en cours.
Les fondements théoriques d'une démarche didactique et herméneutique :
1- Pour lancer la séquence : entrer dans l'œuvre à partir des composantes de l'œuvre. Ne rien donner d'avance, ni contexte, ni groupement de textes… Il ne s'agit pas de donner mais de construire.
2- Impliquer l'élève : toujours préciser les taches qu'il doit effectuer hors de la classe avant et après chaque activité de classe.
3- Formuler un projet de lecture : c est lui qui donne sens et cohérence à la séquence.
4- Intégrer l'histoire littéraire, lui rendre sa fonction formatrice.
5- Ouvrir sur d'autres textes, d'autres modes d'expression culturelle.
A- Cadre conceptuel :
- Public cible = 1 A.C.S.Q
- Moment de l’année = 1er semestre
- Durée = 5 semaines
- Compétences visées :
· Rendre l'élève capable de lire un texte narratif spécifique
· Rendre l’élève capable de reconnaître quelques spécificités de l’écriture autobiographique.
· Contextualiser une œuvre intégrale romanesque relevant de la littérature magrébine d’expression française.
B- Dispositif didactique
Séance 1 = Etude de texte (1h) (mes élèves n'ont pas encore lu l'œuvre. Je veux les motiver pour les impliquer en ouvrant des perspectives de lecture)
1er entrée : Repérage et interprétation des éléments paratextuels.
- le nom de l’auteur
- le titre : interroger les valeurs et les fonctions de « à », travail sur le titre et ses présupposés.
- interroger le pluriel et l’usage de l’article défini de « la boite ».
- l’image : de quoi est elle constituée ? qu’indique t-elle concernant le personnage ?
- 4° de l’ouverture : Quelle est la nature et la fonction du texte rencontré ?
2ème entrée : étude de l’excipit (début….accent de désespoir (p3/4)
Centres d'intérêt :
ü Les diverses figures du « je » (pacte autobiographique)
ü Un « je » solitaire (thème dominant)
Séance 2 = Activité de langue /Intitulé= le présent d’énonciation
S3-A. Lecture (Excipit=[les voisins faisaient…fin] (p.247-248-249)
ü je et les autres, l’intégration apparente.
ü Je et « les figures de rêves ».
Bilan :
Informations relevées | 1er de couverture | 4ème de couverture | Incipit | Excipit |
1-Cadre spatio-temporel 2-Personnages présents 3-relation je/auteur/narrateur 4-Sentiments du « je » 5-Autres |
Le détail qui se répète devient indice permet d'ouvrir une perspective de lecture.
Cette première esquisse permet d’amener l’apprenant à comparer entre les diverses situations, l'aide à identifier les éventuelles transformations surtout à s’interroger sur le pourquoi de ses dernières.
Elle permet donc d’esquisser les contours d’un éventuel chemin parcouru et de trouver un possible itinéraire de lecture, un projet de lecture.
C’est lui qui spécifié la lecture, motive les extraits qui vont lui servir de point d’ancrage et alimente les synthèses à construire.Il permet d'articuler les diverses modes de lecture : lecture d'extraits, lecture transversale, groupement de textes.
C’est le projet qui donne sens et cohérence à la séquence.
Revenons à notre lecture de la B.M la première phase de notre travail nous a permis de démontrer que dans toutes les composantes de l'œuvre analysées jusque là « je » est seul face aux monde des autres. Cependant, la 4eme de couverture et surtout l'excipit fait apparaître un nouvel élément : « La boîte à merveilles », qui se trouve nommée : « les figures de mes rêves ».
"La boite à merveille" présente dans la 1ere de couverture devient à la fin du roman "figure de mes rêves".
Notre projet de lecture sera donc de chercher à comprendre comment la boite va devenir des figures de rêve. Pourquoi cette transfiguration et quelle relation instaure-t-elle avec l'écriture autobiographique mise en place?
Séance 4 : A.L: "La boîte des figures" [pendant tout ce temps….m’émmena dormir] (p54/55)
ü Un enfant seul
ü La boîte ou comment s’approprier le monde
Bilan : la double fonction de l’écriture autobiographique :
-Critique du monde représenté
-Espace de défoulement fonction libératrice
(Ce premier extrait répond à notre première question. La boite à outils devient boite de figures quand l'enfant s'approprie le monde extérieur)
Séance 5 : A. Lg: Les figures de style
(Ses figures participent dans la construction des figures de rêve)
Ex : hors de la classe : chercher les autres figures
Séance 6 : A-Orale : sujet : relation enfants/adultes lors des fêtes familiales.
Séance 7 : production écrite (1h)
Sujet= raconter un souvenir d'enfance.
Séance 8 : AL: les figures en action [ce matin, je me sentais capable de bonté…ma mère] (p.103/104).
ü Les figures de rêve en action.
ü Les figures de rêve, des figures dénonciatrices (figure du maître, de la pauvreté, de la mère, du despote).
Bilan : double visée du discours autobiographique : Témoigner de la précarité d‘une classe sociale, dénoncer les travers d’une société et d’un pouvoir (………)
Séance 9 : P.E (2h)
Synthèse (compte rendu)
Repérages et interprétations des diverses contraintes soulignées dans toute l’œuvre.
Nature des contraintes repérées | Passages correspondants | Type de texte dominant |
Sociales Familiales Politiques Autres |
Séance 10 : A.T.E: Les contraintes scolaires et l'écriture autobiographique (Voir annexes).
Introduire une notion d'histoire littéraire : la littérature magrébine d'expression française.
Séance 11 : AL = L’autobiographie, quand l’écriture « défigure » [A six ans …….les fleurs] p.158.
ü Les figures de l’enfant
ü Les figures de l’auteur/narrateur
(Le pourquoi de la transfiguration devient clair: dénoncer les contraintes d'une société, et les contraintes d'un type de discours à savoir le discours autobiographique).
Séance 12: les indices de subjectivité.
Séance 13: A.T.E: Groupement de textes: "récits de vie" / genres autobiographiques (Voir annexes).
Démarche proposée : - lire les textes
- Proposer le tableau
- le remplir ensemble (on peut l'approfondir en leur demandant de faire des recherches complémentaires)
Biographie | Autobiographie | Roman autobiographique | Journal intime | Mémoires | |
Qui raconte | |||||
Relation narrateur/auteur/je | |||||
Position du je | |||||
Visée |
Séance 14: A.O: Fiches de lecture
Séance 15: P.E: rédaction d'une fiche de lecture (Voir annexes).
Séance 16: Evaluation
Annexes:
Groupement de textes I
Extrait 1:
LE MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid, me laisse dans la bouche un goût d'amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre.
Le matin, je me rendis au Msid selon mon habitude. Le fqih avait son regard de tous les mardis. Ses yeux n'étaient perméables à aucune pitié. Je décrochai ma planchette et me mis à ânonner les deux ou trois versets qui y étaient écrits.
A six ans, j'avais déjà conscience de l'hostilité du monde et de ma fragilité. Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette de cognassier. Mon petit corps tremblait dans ses vêtements trop minces.
Sefrioui, la boite à merveilles
Extrait 2:
L'école en question est tout simplement une boutique en général sombre, à sol de terre battue et recouvert de nattes. Des enfants de quatre à douze ans, parfois même des adolescents, sont assis là en tailleur, toute la journée, avec leur planche sur les genoux, nasillant, ânonnant, serrant le poing à chaque défaut de mémoire. Ce brouhaha se teinte parfois de souffrance, de faim, de larmes silencieuses et de résignations.
La terre est humide et ces enfants ont froid au derrière. Il faut pourtant ne rien dire, apprendre. Les punitions guettent.
Chraïbi, Le passe simple
Extrait 3:
En classe, défilaient les classiques, ces dieux officiels. Nous les avalions par petits bouts : chaque année une tragédie et une comédie, façon de s'équilibrer dans le gazouillis. Avec un peu de chance, on apprenait à marteler l'alexandrin, cette cadence effilochée qui nous menait à une danse imprévue. Pour nous épater, le professeur de français fermait les volets, hurlait tout en parcourant la salle.
Aux plus beaux jours, nous jouions des scènes de théâtre. Ce théâtre, minable, nous métamorphosait et nous sautions, gais, dans un bric-à-brac de questions et réponses. Le professeur avait un disciple qui hurlait aussi.
D'après Abdelkébir KHATIBI,
La mémoire Tatouée Denoël, 1977
Extrait 4:
J'APPROCHAIS de mes six ans, et j'allais à l'école dans la classe enfantine que dirigeait Mlle Guimarc.
Elle apprenait patiemment leurs lettres à mes petits camarades, mais elle ne s'occupait pas de moi, parce que je lisais couramment, ce qu'elle considérait comme une inconvenance préméditée de la part de mon père. En revanche, pendant les leçons de chant, elle disait, devant toute la classe, que je chantais faux, et qu'il valait mieux me taire, ce que je faisais volontiers.
Pendant que la marmaille s'époumonait à suivre sa baguette, je restais muet, paisible, souriant; les yeux fermés, je me racontais des histoires, et je me prome­nais au bord de l'étang du parc Borély, qui est une sorte de parère Saint-Cloud, au bout du Prado de Marseille.
M. Pagnol, La gloire de mon père
Groupement de textes II
Extrait 1 :
SEFRIOUI Ahmed
Né à Fez en 1915, dans une famille berbère arabisée, il fréquente l'école coranique, puis le collège Moulay-Driss à Fez.
Il fait plusieurs métiers (interprète, garçon de bureau...) avant d'être haut fonctionnaire au service des Monuments historiques de Rabat.
Ahmed Serfoui décrit les milieux traditionnels du Maroc, en s'attachant à leurs dimensions vécues et en laissant volontairement de côté les problèmes politiques.
Principaux écrit :
La Boîte à merveilles, Paris, Le Seuil, 1954 ; rééd. 1971.
La Maison de servitude, Alger, Sned, 1973.
Collectif Anthologie du roman magrébin
Nathan, 1987
Extrait 2 :
Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.
Moi, seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu.
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions (1765-1770), incipit.
Extrait 3 :
Pendant les quinze heures que durèrent, au total, mes entretiens avec Staline, j'aperçus sa politique, grandiose et dissimulée. Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l'air bonhomme, il s'appliquait à donner le change. Mais si âpre était sa passion qu'elle transparaissait souvent, non sans une sorte de charme ténébreux.
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre,
Tome III : « Le salut » (1954-1959), Pion, 1959.
Extrait 4 :
Vendredi 21 février
Aujourd'hui, je n'ai envie de rien faire, seulement de rester allongée sur mon lit et de ne pas bouger. Je savoure avec bonheur ces instants de paix et de silence que je m'offre généreusement. Je pense alors en toute quiétude à ma famille qui est si loin de moi, à mes amis que j'ai brusquement quittés. Puis je me remémore mes souvenirs de vacances, les moments inoubliables passés en compagnie de ceux que j'aime. Je parviens même à me faire rire moi-même. Quel repos exquis !
Quelqu'un frappe à la porte. Maudit soit-il ! Je n'ai pas envie de me lever. Je ne réponds même pas. Rien ni personne ne parviendra à troubler ces sublimes instants.
Lundi 2 décembre
Je me sens toujours seule.
Pourquoi ai-je si peur des autres ?
Encore une question sans réponse...
Journal de Nadine, S
مواضيع مماثلة
» La Boîte à merveilles d’Ahmed Sefrioui
» La boîte à merveille
» ا La Boîte à Merveille 19th ديسمبر 2008
» La boîte à merveille
» ا La Boîte à Merveille 19th ديسمبر 2008
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
الأربعاء 3 أغسطس - 8:59 من طرف زائر
» показать как делать различные прически
الأربعاء 3 أغسطس - 1:39 من طرف زائر
» PMD Editor For MikuMikuDance Question.?
الثلاثاء 2 أغسطس - 11:55 من طرف زائر
» How would a temp. file and file path appear if anyone registered onto a dating site?
الإثنين 1 أغسطس - 14:05 من طرف زائر
» When the first Whirlpool Duet album was released in December 2001
الأحد 31 يوليو - 22:27 من طرف زائر
» los angeles seo company
الأحد 31 يوليو - 10:32 من طرف زائر
» la forme pronominale.
الإثنين 4 يوليو - 18:35 من طرف said khadda
» cheikh imam
الخميس 9 يونيو - 13:54 من طرف زائر
» Diapos zen "Petites douceurs"
الإثنين 16 مايو - 21:30 من طرف Admin
» Un Moment Pour SOi !
الإثنين 16 مايو - 21:24 من طرف Admin