دليل تلميذ الثانوي الإعدادي ( المستشار في التوجيه عبد الحق ناصري)
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La proposition subordonnée relative
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La proposition subordonnée relative
La proposition subordonnée relative
Objectif : Comprendre la structure des phrases complexes ; identifier pronoms relatifs et subordonnée relative.
Une proposition subordonnée relative est une proposition qui précise le sens d’un groupe nominal. Comme l’adjectif qualificatif épithète et le groupe prépositionnel complément du nom, elle fait partie des expansions du nom.
Ex. : Paul a prêté à Marie un livre qui lui a plu.
« Qui lui a plu » (proposition subordonnée relative) précise le sens de « un livre », comme un livre agréable (adjectif qualificatif épithète) ou un livre d’un grand intérêt (groupe prépositionnel complément du nom).
1. Construction
On appelle antécédent le nom ou le pronom complété par la proposition subordonnée relative.
Ex. : Marie aime le livre que Paul lui a prêté.
Le nom « livre » est l’antécédent de la proposition « que Paul lui a prêté ».
Ex. : Paul s’adresse à elle qui aime beaucoup la lecture.
Le pronom « elle » est l’antécédent de la proposition « qui aime beaucoup la lecture ».
La proposition subordonnée relative contient un verbe conjugué et un pronom relatif, qui représente l’antécédent et qui a une fonction dans la proposition subordonnée relative.
Ex. : Paul a un chien qui aboie beaucoup.
« Qui » est le pronom relatif. Il représente le nom « chien ». Il occupe la fonction sujet du verbe « aboie » dans la proposition subordonnée relative.
Repères
Il arrive souvent que la proposition subordonnée relative coupe la proposition principale.
Ex. : Le livre que tu m’as prêté me plaît beaucoup.
La proposition subordonnée relative « que tu m’as prêté » coupe la principale « le livre me plaît beaucoup ».
Il existe aussi des propositions subordonnées relatives sans antécédent. Elles sont introduites par le pronom relatif qui, représentant un être humain indéterminé.
Ex. : Qui vole un œuf, vole un bœuf.
2. Les pronoms relatifs
a. Des formes simples
Les formes simples sont qui, que, quoi, dont, où.
Elles varient selon la fonction occupée par le pronom relatif dans la principale.
Ex. : Paul m’a acheté un livre que j‘aime beaucoup.
Paul m’a acheté un livre qui m’a beaucoup plu.
b. Des formes composées
Les formes composées sont lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, duquel, de laquelle, desquels, desquelles, auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles.
Ex. : Le livre auquel je pense est très intéressant.
La fille à laquelle je m’adresse est une élève de ma classe.
Repères
Il ne faut pas confondre « que » conjonction et « que » pronom relatif.
Ex. : Marie pense que ce livre est intéressant. (conjonction de subordination)
Le livre que lit Marie est très intéressant. (pronom relatif)
Il faut vérifier si « que » est placé juste après un verbe (conjonction de subordination) ou juste après un nom (pronom relatif).
3. Fonctions de la proposition subordonnée relative
La proposition subordonnée relative a pour fonction d’être complément de son antécédent. Elle peut le compléter de deux manières : elle peut être épithète ou apposée à l‘antécédent.
a. Relative déterminative
Elle est épithète du nom antécédent. On ne peut pas la supprimer sans modifier le sens du groupe nominal dont elle fait partie.
Ex. : Les romans policiers que j’ai prêtés à Marie sont passionnants. (pas tous les romans policiers : seulement ceux que j‘ai prêtés à Marie)
Les romans policiers sont passionnants. (tous les romans policiers)
b. Relative explicative
Elle est apposée au nom antécédent. On peut la supprimer sans réellement modifier le sens du groupe nominal. Elle est le plus souvent entre virgules.
Ex. : Les romans policiers, qui connaissent un grand succès auprès du public, font souvent l‘objet d‘une adaptation cinématographique.
4. Le mode dans la subordonnée relative
Le verbe de la proposition subordonnée relative est le plus souvent à l’indicatif.
Ex. : Marie aime les romans que Paul lui a prêtés.
On emploie parfois le mode subjonctif :
• quand l’antécédent comprend un superlatif relatif (le plus, le moins…) ;
Ex. : C’est le plus beau livre qu’elle ait jamais lu.
• quand on veut exprimer une éventualité, un but ou un souhait ;
Ex. : Je voudrais un chien qui soit très calme.
• quand la proposition principale est interrogative ou négative ;
Ex. : Connais-tu un livre que je puisse lire rapidement ?
Paul ne connaît pas de chien qui soit intelligent.
L'essentiel
Une proposition subordonnée relative précise le sens d’un groupe nominal.
Ex. : Un livre que j’ai trouvé intéressant - un chien qui aboie beaucoup.
On appelle antécédent le nom ou le pronom complété par la proposition subordonnée relative.
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif qui représente le nom ou le pronom antécédent.
Ex. : Paul m’a prêté un livre que j’aime beaucoup.
La proposition subordonnée relative peut être épithète ou apposée à son antécédent.
Le verbe de la proposition subordonnée relative est le plus souvent au mode indicatif, mais peut être quelquefois au subjonctif.
Ex. : C’est le plus beau livre qu’elle ait jamais lu.
Objectif : Comprendre la structure des phrases complexes ; identifier pronoms relatifs et subordonnée relative.
Une proposition subordonnée relative est une proposition qui précise le sens d’un groupe nominal. Comme l’adjectif qualificatif épithète et le groupe prépositionnel complément du nom, elle fait partie des expansions du nom.
Ex. : Paul a prêté à Marie un livre qui lui a plu.
« Qui lui a plu » (proposition subordonnée relative) précise le sens de « un livre », comme un livre agréable (adjectif qualificatif épithète) ou un livre d’un grand intérêt (groupe prépositionnel complément du nom).
1. Construction
On appelle antécédent le nom ou le pronom complété par la proposition subordonnée relative.
Ex. : Marie aime le livre que Paul lui a prêté.
Le nom « livre » est l’antécédent de la proposition « que Paul lui a prêté ».
Ex. : Paul s’adresse à elle qui aime beaucoup la lecture.
Le pronom « elle » est l’antécédent de la proposition « qui aime beaucoup la lecture ».
La proposition subordonnée relative contient un verbe conjugué et un pronom relatif, qui représente l’antécédent et qui a une fonction dans la proposition subordonnée relative.
Ex. : Paul a un chien qui aboie beaucoup.
« Qui » est le pronom relatif. Il représente le nom « chien ». Il occupe la fonction sujet du verbe « aboie » dans la proposition subordonnée relative.
Repères
Il arrive souvent que la proposition subordonnée relative coupe la proposition principale.
Ex. : Le livre que tu m’as prêté me plaît beaucoup.
La proposition subordonnée relative « que tu m’as prêté » coupe la principale « le livre me plaît beaucoup ».
Il existe aussi des propositions subordonnées relatives sans antécédent. Elles sont introduites par le pronom relatif qui, représentant un être humain indéterminé.
Ex. : Qui vole un œuf, vole un bœuf.
2. Les pronoms relatifs
a. Des formes simples
Les formes simples sont qui, que, quoi, dont, où.
Elles varient selon la fonction occupée par le pronom relatif dans la principale.
Ex. : Paul m’a acheté un livre que j‘aime beaucoup.
Paul m’a acheté un livre qui m’a beaucoup plu.
b. Des formes composées
Les formes composées sont lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, duquel, de laquelle, desquels, desquelles, auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles.
Ex. : Le livre auquel je pense est très intéressant.
La fille à laquelle je m’adresse est une élève de ma classe.
Repères
Il ne faut pas confondre « que » conjonction et « que » pronom relatif.
Ex. : Marie pense que ce livre est intéressant. (conjonction de subordination)
Le livre que lit Marie est très intéressant. (pronom relatif)
Il faut vérifier si « que » est placé juste après un verbe (conjonction de subordination) ou juste après un nom (pronom relatif).
3. Fonctions de la proposition subordonnée relative
La proposition subordonnée relative a pour fonction d’être complément de son antécédent. Elle peut le compléter de deux manières : elle peut être épithète ou apposée à l‘antécédent.
a. Relative déterminative
Elle est épithète du nom antécédent. On ne peut pas la supprimer sans modifier le sens du groupe nominal dont elle fait partie.
Ex. : Les romans policiers que j’ai prêtés à Marie sont passionnants. (pas tous les romans policiers : seulement ceux que j‘ai prêtés à Marie)
Les romans policiers sont passionnants. (tous les romans policiers)
b. Relative explicative
Elle est apposée au nom antécédent. On peut la supprimer sans réellement modifier le sens du groupe nominal. Elle est le plus souvent entre virgules.
Ex. : Les romans policiers, qui connaissent un grand succès auprès du public, font souvent l‘objet d‘une adaptation cinématographique.
4. Le mode dans la subordonnée relative
Le verbe de la proposition subordonnée relative est le plus souvent à l’indicatif.
Ex. : Marie aime les romans que Paul lui a prêtés.
On emploie parfois le mode subjonctif :
• quand l’antécédent comprend un superlatif relatif (le plus, le moins…) ;
Ex. : C’est le plus beau livre qu’elle ait jamais lu.
• quand on veut exprimer une éventualité, un but ou un souhait ;
Ex. : Je voudrais un chien qui soit très calme.
• quand la proposition principale est interrogative ou négative ;
Ex. : Connais-tu un livre que je puisse lire rapidement ?
Paul ne connaît pas de chien qui soit intelligent.
L'essentiel
Une proposition subordonnée relative précise le sens d’un groupe nominal.
Ex. : Un livre que j’ai trouvé intéressant - un chien qui aboie beaucoup.
On appelle antécédent le nom ou le pronom complété par la proposition subordonnée relative.
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif qui représente le nom ou le pronom antécédent.
Ex. : Paul m’a prêté un livre que j’aime beaucoup.
La proposition subordonnée relative peut être épithète ou apposée à son antécédent.
Le verbe de la proposition subordonnée relative est le plus souvent au mode indicatif, mais peut être quelquefois au subjonctif.
Ex. : C’est le plus beau livre qu’elle ait jamais lu.
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